Quels sont mes droits en cas de vol surbooké ?

Cela peut sembler complètement irréaliste et pourtant il est possible qu’un avion soit plein avant même l’embarquement de tous les passagers. Et pour cause ? Le surbooking. Pour éviter que l’avion parte à moitié vide en cas d’annulation ou de report, les compagnies aériennes vendent plus de billets d’avion que de sièges disponibles. Si vous vous êtes vu  refuser l’embarquement à cause de ce type de problème, vous êtes sûrement éligible pour une indemnisation. Voici les conditions pour pouvoir être dédommagé.

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Les conditions d’éligibilités à une indemnisation suite à un vol surbooké

Pour être éligible à une indemnisation, il faut tout d’abord que l’aéroport de départ du vol se trouve dans un pays de l’Union Européenne. L’aéroport de départ peut être également à l’étranger seulement si la compagnie en question est européenne.  D’ailleurs, il faut que la raison du refus d’embarquement soit liée directement à la compagnie aérienne. Quant à la demande d’indemnisation, elle est valide cinq ans après la date du vol. Toutefois, ce délai peut varier d’un pays à l’autre.

Une prise en charge des dépenses lors de l’acheminement

Quand un passager s’est vu refuser l’embarquement suite à un surbooking, il est réacheminé vers un vol de remplacement. Comme ce dernier ne décolle pas de suite, la compagnie aérienne est dans l’obligation de prendre en charge vos frais de repas, de collations, de boissons, d’hébergement avec transport ainsi que toutes vos dépenses lors de l’attente. Dans d’autres cas, les frais occasionnés ne seront remboursés que plus tard par la compagnie aérienne.

Les indemnités suite à un refus d’embarquement varient en fonction de la distance du vol. Pour un vol inférieur à 1500km, les indemnités à payer s’élèvent à 250€. Pour une distance comprise entre 1500 et 3500 km, le dédommagement tourne autour de 400€. Pour une distance plus de 3500 km, il s’élève à 600€.

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